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Du Mysticisme

23 févr. 2016, Aucun commentaire

Du mysticisme  au "grand œuvre"…

Et puis surgit ce jaune, cette couleur qui allait sans doute bien au-delà de la simple lumière…

 Au cœur même du soleil, voire (peut-être…) encore plus loin que notre simple étoile, Roland Orépük s’en était allé chercher la matière précise de sa sensibilité, la quintessence de ce qui allait devenir la marque de son expression picturale.

Reste que limiter Roland Orépük à du jaune, à un jaune – le « jaune Orépük » comme il existe un bleu Klein… – se révélerait bien trop facile parce que trop partiel, et donc trop partial.

Car, dans sa quête d’absolu, le jaune d’Orépük obéit à une géométrie d’autant plus savante qu’elle se fait on ne plus discrète ; c’est en effet l’ensemble qui caractérise l’œuvre du bon Roland, comme si la partie ne s’appréhendait qu’en fonction de la compréhension de ce grand tout…

Ce jaune-là s’est enfin progressivement imposé dans l’épure, dans cette asymptote flirtant sans cesse avec une transcendance qui ne voudrait – jamais ! – trop dire son nom…

 Si ce n’est le "grand œuvre" de Roland Orépük…

Philippe Gonnet, Journaliste
Grenoble, décembre 2015

bouleversement

23 févr. 2016, Aucun commentaire
La vie d'Orépük a été bouleversée par sa rencontre avec les œuvres de Malevitch et de Ad Reinhardt. Il veut montrer, par son œuvre, qu'il y a dans l'existence humaine aujourd'hui de profonds déséquilibres provoqués par l'univers rigide dans lequel nous vivons. Son projet est de les débusquer. C'est pourquoi, seul ce qui se passe sous la toile l'intéresse. Son art, il le nomme « art réductif », refusant l'appellation de minimalisme qui lui parait trompeuse. Il cherche dans une simplification extrême de l'œuvre à retrouver un monde authentique, en réduisant les moyens pour obtenir le maximum d'effets visuels. C'est pourquoi il s'en tient à une seule couleur « le jaune », couleur du soleil, de la vibration lumineuse, dont il tire des œuvres, toutes en aplats jaunes, qui se déclinent dans des formats divers, toutes de formes géométriques.

Fernand Fournier,
Paris 2014

L’évolution d’une œuvre

23 févr. 2016, Aucun commentaire

l’évolution d’une œuvre dans le respect de ses convictions, de ses choix...

Dans le travail de Roland Orépük, il y a sans aucun doute au premier regard, une reconnaissance qui nous frappe. Notre œil s’est habitué, il sait qu’il a à faire à “de l’Orépük“.
L’habitude d’une dualité “jaune-blanc“ qui signe l’œuvre de cet artiste qui se définit lui-même comme réductiviste, ne signifie néanmoins en rien que son travail est figé, il est en vérité en perpétuelle mouvement.
 
Être pertinent, savoir étonner et proposer aux spectateurs l’occasion de redécouvrir à chaque accrochage, chaque installation, une vision nouvelle dans un contexte particulier.
L’utilisation de supports variés, l’appropriation de nouveaux espaces marquent cette volonté d’offrir de l’inattendu dans une permanence strictement visuelle. L’œil agit comme un transmetteur, il ne fait que nous dire “Roland Orépük est passé ici“, mais il n’en reste pas moins un relai vers l’appropriation d’un travail toujours différent, vers cet autre chose que ce que nous avions pu déjà rencontrer.
 
Il est curieux de trouver à ce point un équilibre dans les sujets de cet artiste, il nous offre de la nouveauté, il sait nous surprendre grâce non seulement aux supports qu’il utilise mais également à l’usage même qu’il en fait. D’une toile découpé, d’un chassis plié, d’un assemblage de formes pures, d’un mariage improbable entre une poutrelle métallique en apesanteur et un trait de couleur jaune, Roland Orépük existe, il est lui-même tout simplement !

Michaël Picoron
Art Consulting, novembre 2012


Que faire ?

23 févr. 2016, Aucun commentaire
Immergé dans une société à la dérive, l’art est-il condamné à théoriser l’insignifiant,
à magnifier des icônes dérisoires  “mikeys ou pokémons“ : images bavardes
qui ne génèrent rien, ni mouvement, ni révolte, ni rêve.
Pour attester une présence, doit-on montrer du vide ou donner du sens ?

Roland Orépük a choisi. Mais a-t-il réellement choisi ?
La simplicité s’est imposée.
Ligne, surface. Equilibre, déséquilibre. Repères dans l’espace.
En face, le spectateur doit se situer, exister.
Jaune, blanc : couleur ou lumière ? Le jaune, plus lumineux que le blanc
du mur ; le blanc du tableau, plus lumineux que le jaune.

Le mur reçoit une trace.
Le temps de la confrontation avec le regard : une minute, quelques jours…
Après, le lieu retrouvera son silence.
Pas de significations illusoires ou d’apparence trompeuse dans ce travail,
mais l’essentiel : du sens. Une direction.

Nous ne sommes pas confrontés à des références nostalgiques au passé,
ni à des projections dans un avenir hypothétique.
Juste l’essentiel de la forme, la vibration de la lumière (reflet de soleil éphémère ?).
L’instant présent. La vie, simplement.


      Charles Payan,
      plasticien. Mai 2009

une oeuvre toute singulière

23 févr. 2016, Aucun commentaire
La recherche permanente de nouvelles fonctionnalités des matériaux de base pour un peintre, à savoir, châssis, toile et peinture participe chez Roland Orépük à l’édification d’une oeuvre toute singulière.
Celle-ci explore la voie de la nouveauté tout en se confinant délibérément dans une grande économie de moyens.
Cette oeuvre fait également une place toujours plus grande à la fantaisie, la dérision si ce n’est l’auto dérision.
Les oeuvres que le plasticien grenoblois a choisi de montrer dans le cadre de l'exposition "Rythme et Géométrie" qui se tient au couvent des Cordeliers à Châteauroux, témoignent de cette évolution de son travail.
Si le jaune s’impose depuis plusieurs décennies comme une évidence dans les créations de Roland Orépük, il se conjugue de plus en plus souvent avec des traitements insolites et surprenants de son unique support: découpage de toile, pliage de châssis, introduction d’éléments aussi ordinaires qu’énigmatiques dans le présent contexte.
Que sont ces éléments? des tendeurs, des sangles ou des serre joints comme c'est le cas pour les deux pièces visibles à Châteauroux.
Ce qui frappe l’esprit de celui qui est familier de l’oeuvre de ce peintre, réside dans la connotation provisoire de l’usage que le commun des mortels fait des ces objets.
Leurs fonctions de maintien, de serrage, de consolidation pourrait laisser penser à un "work in progress" , fragile parce qu’inachevé. On perçoit là une filiation revendiquée par l'artiste au courant du "Process art" .
Orépük joue avec cette notion et entretient un certain flou… Ces ajouts créent l’illusion et le doute quant à leur utilité réelle.
Est-il alors question de consolidation des pièces ou s’agirait-il plutôt de les prédisposer à un quelconque transport ?
Les deux oeuvres montrées ici signent également une réflexion autour de la place centrale que Roland Orépük accorde au châssis en lui même.
Pour l'une d'entre elle c'est la profondeur de ce dernier qui devient le contenant lequel renferme neuf toiles à l'agencement précaire en apparence.
Pour l'autre, le châssis  sert également de cadre dans lequel est serti d’autres toiles.
Mais la différence réside dans le fait  que les quatre toiles dans la toile subissent ici un "traitement inversé" puisque c’est l’envers qui est recouvert par la peinture jaune, le tout dans une sensation de coffrage très architecturé.
Le spectateur sera confronté à une multitude d’interprétation possible face à ces deux pièces sans réellement pouvoir en privilégier une plus qu’une autre.
C’est peut être là précisément que le mystère et la complexité du travail de Roland Orépük trouve son véritable ancrage.

Jean-François Morel, janvier 2016

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Pouvez-vous décrire brièvement votre travail ?

 - Qu'est ce qui vous différencie des minimalistes ?
>Simplement l'élaboration du travail, si la finalité reste la même, contrairement à eux qui sont des conceptuels moi je reste un peintre.Le minimaliste crée un concept et l'applique avec des procédés plus ou moins industriels, il pense mais ne fabrique pas. 

-Vous prétendez être peintre d'abord et conceptuel en suite.
>C'est pourquoi le terme de REDUCTIVISTE me convient mieux. Je cherche la simplification, pourquoi faire compliqué si on peut faire le plus, avec le moins, et les mêmes moyens ancestraux (support / Peinture), “Malévitch l'avait compris et si bien dit et fait avant nous tous. REDUCTIVISME est une définition qui nous vient de lui“. Simplifier, réduire les moyens pour obtenir le maximum et convaincre ; voilà ce qu'est pour moi la définition parfaite du REDUCTIVISME et de tout mon travail.
Le programme est vaste.  " Extrait d'une interview par Claude Longo, Août 2008

Qu'est-ce qui vous motive pour créer ?
>Exister, et être impertinent.

Pouvez-vous nous parler de votre pratique au jour le jour ?
>Je ne peins pas tous les jours, je réfléchi et dessine des possibilités a réaliser (un jour ou jamais).
Comme les ânes j'ai besoin d'une carotte. Je me me mets au travail que quand il y a opportunité
 à montrer mon travail.

Depuis quand travaillez-vous de cette manière?
>Depuis toujours, j'ai été graphiste indépendant, je me mettais au travail quand sonnait le téléphone.
Habitude que j'ai partiellement conservé.

Quels sont les artistes qui vous ont le plus influencés ?
>Malevitch bien sur, mais je ne doit pas être le seul dans ce cas.

Qu'est ce qui en dehors des arts visuels fait évoluer votre travail ?
>Le regard des autres.

Comment souhaitez-vous que le public recoive votre travail ?

>Avec compréhension et curiosité, qu'il laisse un peu de coté ses idées préconçues.

Qu'est ce qui vous passionne actuellement ?
>Mon travail

Dans quel sens selon vous doit évoluer l'art abstrait ?
>Dieu est un concept abstrait, que dire de plus…

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