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une oeuvre toute singulière

23 février 2016 à 15:46, Aucun commentaire
La recherche permanente de nouvelles fonctionnalités des matériaux de base pour un peintre, à savoir, châssis, toile et peinture participe chez Roland Orépük à l’édification d’une oeuvre toute singulière.
Celle-ci explore la voie de la nouveauté tout en se confinant délibérément dans une grande économie de moyens.
Cette oeuvre fait également une place toujours plus grande à la fantaisie, la dérision si ce n’est l’auto dérision.
Les oeuvres que le plasticien grenoblois a choisi de montrer dans le cadre de l'exposition "Rythme et Géométrie" qui se tient au couvent des Cordeliers à Châteauroux, témoignent de cette évolution de son travail.
Si le jaune s’impose depuis plusieurs décennies comme une évidence dans les créations de Roland Orépük, il se conjugue de plus en plus souvent avec des traitements insolites et surprenants de son unique support: découpage de toile, pliage de châssis, introduction d’éléments aussi ordinaires qu’énigmatiques dans le présent contexte.
Que sont ces éléments? des tendeurs, des sangles ou des serre joints comme c'est le cas pour les deux pièces visibles à Châteauroux.
Ce qui frappe l’esprit de celui qui est familier de l’oeuvre de ce peintre, réside dans la connotation provisoire de l’usage que le commun des mortels fait des ces objets.
Leurs fonctions de maintien, de serrage, de consolidation pourrait laisser penser à un "work in progress" , fragile parce qu’inachevé. On perçoit là une filiation revendiquée par l'artiste au courant du "Process art" .
Orépük joue avec cette notion et entretient un certain flou… Ces ajouts créent l’illusion et le doute quant à leur utilité réelle.
Est-il alors question de consolidation des pièces ou s’agirait-il plutôt de les prédisposer à un quelconque transport ?
Les deux oeuvres montrées ici signent également une réflexion autour de la place centrale que Roland Orépük accorde au châssis en lui même.
Pour l'une d'entre elle c'est la profondeur de ce dernier qui devient le contenant lequel renferme neuf toiles à l'agencement précaire en apparence.
Pour l'autre, le châssis  sert également de cadre dans lequel est serti d’autres toiles.
Mais la différence réside dans le fait  que les quatre toiles dans la toile subissent ici un "traitement inversé" puisque c’est l’envers qui est recouvert par la peinture jaune, le tout dans une sensation de coffrage très architecturé.
Le spectateur sera confronté à une multitude d’interprétation possible face à ces deux pièces sans réellement pouvoir en privilégier une plus qu’une autre.
C’est peut être là précisément que le mystère et la complexité du travail de Roland Orépük trouve son véritable ancrage.

Jean-François Morel, janvier 2016

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Pouvez-vous décrire brièvement votre travail ?

 - Qu'est ce qui vous différencie des minimalistes ?
>Simplement l'élaboration du travail, si la finalité reste la même, contrairement à eux qui sont des conceptuels moi je reste un peintre.Le minimaliste crée un concept et l'applique avec des procédés plus ou moins industriels, il pense mais ne fabrique pas. 

-Vous prétendez être peintre d'abord et conceptuel en suite.
>C'est pourquoi le terme de REDUCTIVISTE me convient mieux. Je cherche la simplification, pourquoi faire compliqué si on peut faire le plus, avec le moins, et les mêmes moyens ancestraux (support / Peinture), “Malévitch l'avait compris et si bien dit et fait avant nous tous. REDUCTIVISME est une définition qui nous vient de lui“. Simplifier, réduire les moyens pour obtenir le maximum et convaincre ; voilà ce qu'est pour moi la définition parfaite du REDUCTIVISME et de tout mon travail.
Le programme est vaste.  " Extrait d'une interview par Claude Longo, Août 2008

Qu'est-ce qui vous motive pour créer ?
>Exister, et être impertinent.

Pouvez-vous nous parler de votre pratique au jour le jour ?
>Je ne peins pas tous les jours, je réfléchi et dessine des possibilités a réaliser (un jour ou jamais).
Comme les ânes j'ai besoin d'une carotte. Je me me mets au travail que quand il y a opportunité
 à montrer mon travail.

Depuis quand travaillez-vous de cette manière?
>Depuis toujours, j'ai été graphiste indépendant, je me mettais au travail quand sonnait le téléphone.
Habitude que j'ai partiellement conservé.

Quels sont les artistes qui vous ont le plus influencés ?
>Malevitch bien sur, mais je ne doit pas être le seul dans ce cas.

Qu'est ce qui en dehors des arts visuels fait évoluer votre travail ?
>Le regard des autres.

Comment souhaitez-vous que le public recoive votre travail ?

>Avec compréhension et curiosité, qu'il laisse un peu de coté ses idées préconçues.

Qu'est ce qui vous passionne actuellement ?
>Mon travail

Dans quel sens selon vous doit évoluer l'art abstrait ?
>Dieu est un concept abstrait, que dire de plus…

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