Du Mysticisme
Du mysticisme au "grand œuvre"…
Et puis surgit ce jaune, cette couleur qui allait sans doute bien au-delà de la simple lumière…
Au cœur même du soleil, voire (peut-être…) encore plus loin que notre simple étoile, Roland Orépük s’en était allé chercher la matière précise de sa sensibilité, la quintessence de ce qui allait devenir la marque de son expression picturale.
Reste que limiter Roland Orépük à du jaune, à un jaune – le « jaune Orépük » comme il existe un bleu Klein… – se révélerait bien trop facile parce que trop partiel, et donc trop partial.
Car, dans sa quête d’absolu, le jaune d’Orépük obéit à une géométrie d’autant plus savante qu’elle se fait on ne plus discrète ; c’est en effet l’ensemble qui caractérise l’œuvre du bon Roland, comme si la partie ne s’appréhendait qu’en fonction de la compréhension de ce grand tout…
Ce jaune-là s’est enfin progressivement imposé dans l’épure, dans cette asymptote flirtant sans cesse avec une transcendance qui ne voudrait – jamais ! – trop dire son nom…
Si ce n’est le "grand œuvre" de Roland Orépük…
Philippe Gonnet, JournalisteGrenoble, décembre 2015