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Que faire ?

23 février 2016 à 15:56, Aucun commentaire
Immergé dans une société à la dérive, l’art est-il condamné à théoriser l’insignifiant,
à magnifier des icônes dérisoires  “mikeys ou pokémons“ : images bavardes
qui ne génèrent rien, ni mouvement, ni révolte, ni rêve.
Pour attester une présence, doit-on montrer du vide ou donner du sens ?

Roland Orépük a choisi. Mais a-t-il réellement choisi ?
La simplicité s’est imposée.
Ligne, surface. Equilibre, déséquilibre. Repères dans l’espace.
En face, le spectateur doit se situer, exister.
Jaune, blanc : couleur ou lumière ? Le jaune, plus lumineux que le blanc
du mur ; le blanc du tableau, plus lumineux que le jaune.

Le mur reçoit une trace.
Le temps de la confrontation avec le regard : une minute, quelques jours…
Après, le lieu retrouvera son silence.
Pas de significations illusoires ou d’apparence trompeuse dans ce travail,
mais l’essentiel : du sens. Une direction.

Nous ne sommes pas confrontés à des références nostalgiques au passé,
ni à des projections dans un avenir hypothétique.
Juste l’essentiel de la forme, la vibration de la lumière (reflet de soleil éphémère ?).
L’instant présent. La vie, simplement.


      Charles Payan,
      plasticien. Mai 2009

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Pouvez-vous décrire brièvement votre travail ?

 - Qu'est ce qui vous différencie des minimalistes ?
>Simplement l'élaboration du travail, si la finalité reste la même, contrairement à eux qui sont des conceptuels moi je reste un peintre.Le minimaliste crée un concept et l'applique avec des procédés plus ou moins industriels, il pense mais ne fabrique pas. 

-Vous prétendez être peintre d'abord et conceptuel en suite.
>C'est pourquoi le terme de REDUCTIVISTE me convient mieux. Je cherche la simplification, pourquoi faire compliqué si on peut faire le plus, avec le moins, et les mêmes moyens ancestraux (support / Peinture), “Malévitch l'avait compris et si bien dit et fait avant nous tous. REDUCTIVISME est une définition qui nous vient de lui“. Simplifier, réduire les moyens pour obtenir le maximum et convaincre ; voilà ce qu'est pour moi la définition parfaite du REDUCTIVISME et de tout mon travail.
Le programme est vaste.  " Extrait d'une interview par Claude Longo, Août 2008

Qu'est-ce qui vous motive pour créer ?
>Exister, et être impertinent.

Pouvez-vous nous parler de votre pratique au jour le jour ?
>Je ne peins pas tous les jours, je réfléchi et dessine des possibilités a réaliser (un jour ou jamais).
Comme les ânes j'ai besoin d'une carotte. Je me me mets au travail que quand il y a opportunité
 à montrer mon travail.

Depuis quand travaillez-vous de cette manière?
>Depuis toujours, j'ai été graphiste indépendant, je me mettais au travail quand sonnait le téléphone.
Habitude que j'ai partiellement conservé.

Quels sont les artistes qui vous ont le plus influencés ?
>Malevitch bien sur, mais je ne doit pas être le seul dans ce cas.

Qu'est ce qui en dehors des arts visuels fait évoluer votre travail ?
>Le regard des autres.

Comment souhaitez-vous que le public recoive votre travail ?

>Avec compréhension et curiosité, qu'il laisse un peu de coté ses idées préconçues.

Qu'est ce qui vous passionne actuellement ?
>Mon travail

Dans quel sens selon vous doit évoluer l'art abstrait ?
>Dieu est un concept abstrait, que dire de plus…

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